à la troisième personne
Mon empire pour du bon fromage! Le bon fromage éxiste quand on y met le prix. Alors on n'achète quasiment que ça avec du pain pour la soirée et on se fait une bonne vieille fromage party avec du pinard et les musclés en musique de fond. Blague à part on a fait écouter les musclés à des japonais qui ne s'attendaient pas vraiment à ça dans le genre pop française. Je leur ai expliqué que c'était l'essence même de la F-pop (french pop), le terroir des salles des fêtes et qu'il fallait qu'ils sortent leur esprit de Paris en pensant à la France. Personne n'a semblé convaincu et l'accordéon n'est pas très apprécié mais ce fut aussi pour nous l'occasion d'écouter plus attentivement les chansons de ces bal-tringues. En fait c'est très grivois avec des répliques du style "que c'est bon de se réveiller à côté d'une fille dont j'ai oublié le nom au petit matin". Bref, le rayonnement de la France est une fois de plus assuré grâce à nos compétences. Sinon 'ai trouvé un double album de NTM chez book off, la chaîne de librairies disquaires d'occasion. Pour 250 yens on trouve des choses assez récentes et je vais en faire cadeau à quelqu'un qui ma demandé des précisions sur la musique française. J'ai rencontré une japonaise qui parle souvent d'elle à la troisième personne du singulier. Je ne sais pas pourquoi mais entendre quelqu'un parler de soi en commençant par "Yuko aime les patates mais Yuko n'aime pas les haricots" a le don de me faire tressaillir.ça déclenche peut-être quelque chose de psychologique. Je savais que le Roi parlait de lui à la troisième personne mais pour des gens ordinaires ça fait con. On m'a dit que certaines filles avaient cette manie pour se donner un genre.
PS: après renseignements il n'éxisterait pas d'appellation style "watashi" pour les petites filles qui s'appelleraient pas leur prénom. Ce réflexe subisterait à ^l'âge adulte de temps en temps et plus ou moins fortement chez certaines personnes. Alors que els garçons ont le "boku" pour exprimer le "je".
PS: après renseignements il n'éxisterait pas d'appellation style "watashi" pour les petites filles qui s'appelleraient pas leur prénom. Ce réflexe subisterait à ^l'âge adulte de temps en temps et plus ou moins fortement chez certaines personnes. Alors que els garçons ont le "boku" pour exprimer le "je".